Modave
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Agenda

Les machines hydrauliques

Mardi 15 août 2023 à 14h30

Venez vous plonger dans l'histoire hydraulique de Modave : circuit guidé le long de la rivière et au coeur de la réserve naturelle, dans le parc habituellement non-accessible, avec évocation de la roue du XVIIe siècle attribuée à Rennequin Sualem et visite du pavillon contenant la roue du XIXe siècle, situé au pied du château. Vue exceptionnelle sur la façade arrière du château.

Bonnes chaussures recommandées (promenade d'environ 3,5 kms sur sentiers forestiers + escaliers escarpés) non-accessible aux PMR

Paf: 5€ (gratuit pour les -12 ans) Rendez-vous à l'accueil du château à 14h30.

uniquement sur réservation (nombre de places limité)  - 085/41 13 69 ou info@modave-castle.be

Au cours du 17e siècle le comte de Marchin souhaitait avoir, dans ses jardins, des bassins animés de jets d’eau très à la mode à l’époque. Mais le Hoyoux coulait environ 60 m. plus bas. Pour résoudre le problème, on a construit une machine hydraulique dont on attribue l’invention à Renkin Sualem. Ce jeune charpentier liégeois avait travaillé avec son père à l’exhaure, c’est-à-dire au pompage de l’eau qui envahissait les galeries de mines, nombreuses dans la région de Liège.

L’originalité de cette machine était d’être munie de pompes aspirantes refoulantes. Une roue de 12 mètres de diamètre, située dans un bief alimenté par le Hoyoux, activait un bras qui actionnait les pompes.

Cette innovation a valu à son inventeur d’être appelé à Versailles par Louis XIV qui désespérait de voir l’eau jaillir des fontaines de son parc. La machine de Marly, construite sur le modèle de celle de Modave, était plus complexe puisqu’elle devait amener l’eau de la Seine 150 m. plus haut.

Au 19e siècle, une nouvelle machine vient alimenter en eau le château et ses dépendances. Elle est constituée d’une grande roue à augets métalliques, de 6 mètres de diamètre et de 1,8 m de large, mise en mouvement par la force d’une chute d’eau de 5 mètres alimentée par un bief (canal de dérivation) partant du Hoyoux, 450 m plus loin. A l’extrémité de l’axe de la roue, un disque d’acier muni d’une bielle convertit le mouvement de rotation en mouvement alternatif qui actionne le piston de la pompe par l’intermédiaire d’un balancier ancré dans le mur. A l’arrêt depuis les années 1960, l’installation a été remise en état par VIVAQUA.